Nul ne sait où est née Naliss, ni qui sont ses parents biologiques. Son plus lointain souvenir remonte à son enfance, une époque où elle servait de bonne à tout faire et de souffre-douleur à l’équipage d’un esclavagiste sans pitié. Un homme cruel, qui n’avait aucune estime pour elle, et qui lui imposait des corvées de plus en plus épuisantes alors qu’elle grandissait.

Le calvaire de la Miraluka ne dura heureusement qu’un temps. Lors d’une halte sur la planète Klatooïne pour refaire les stocks de provisions, l’esclavagiste se retrouva coincé dans une fusillade entre un bandit armé jusqu’aux dents et un groupe de guerriers Mandaloriens. Le criminel fut abattu, et l’esclavagiste, lui, fut pris entre deux feux, et succomba à ses blessures, abandonné par ses hommes. Délaissée sur Klatooïne, Naliss fut recueillie par le chef des Mandaloriens, un humain à la carrure imposante du nom d’Andras Beviin. Ce dernier adopta la fillette, et l’emmena sur la planète Uphrades, le siège des Protecteurs Mandaloriens.

Sous la tutelle d’Andras, la jeune fille devint une fière et féroce guerrière du clan Beviin, et s’imposa au fil des années comme l’une des meilleures Protectrices. Lorsque son père devint le leader des Protecteurs, elle décida de devenir autonome pour le laisser s’occuper de ses nouvelles fonctions. Mais sans jamais véritablement couper le cordon. Ce qui rendit encore plus difficile la perte d’Andras, qui fut tué dans un piège, lors d’une mission de routine sur Mygeeto. Naliss en souffrit énormément, et devint fermée et indéchiffrable.

A la suite de cette tragédie, elle devint le nouveau chef des Protecteurs Mandaloriens, et décida d’emmener son peuple sur la voie du progrès, faisant évoluer les mœurs et poussant les siens à adopter un mode de vie plus en phase avec leurs alliés républicains et impériaux, sans pour autant abandonner ou sacrifier leur culture. Naliss est totalement dévouée à son peuple, et défendra la société mandalorienne d’Uphrades jusqu’à son dernier souffle.